Je m’appelle Hippolyte le gentil
Je rends service aux grands, aux petits
Mais c’est étrange à chaque fois
Il y a quelqu’un qui est furieux contre moi...
Hier je suis allé pour aider
Du Snob à ranger son atelier
J’ai rempli quatre boîtes à ordures
Il paraît que j’ai jeté ses plus belles sculptures

Je casse presque tous les objets
que je touche
Je devrais tourner 7 fois ma langue
dans ma bouche
Avant de parler, avant de gaffer
Ça m’éviterait les ennuis
Que je crée jour et nuit

Casimir un jour oublie chez lui
Des bonbons, moi j’les offre à Julie
Elle devient rouge en les goûtant
Je ne savais pas qu’il y avait du poivre dedans...
Pour la fête de François j’ai offert
Un joli hérisson aux yeux verts
Ce fut bizarre quand j’l’ai caché
Au milieu de ses ballons, ils ont tous été crevés

Si un jour vous ne pouvez fermer
Votre coffre à jouets, il faut m’appeler
C’est formidable, vous le verrez
Je saute une fois ils sont réduits de moitié...
Je m’appelle Hippolyte le gentil
Je rends service aux grands, aux petits
Mais c’est étrange à chaque fois
Il y a toujours quelqu’un qui est furieux contre moi.


Musiques de Roger Pouly
Paroles de Christophe Izard
Chanson interprétée par Hippolyte (Gérard Camoin)

Concept de l'émission :
Emission ludique produite par Jean-Louis Guillaud (ORTF) et créée par Christophe Izard (968 épisodes). Entrecoupée de différentes séquences éducatives, elle met en scène l'emblematique Casimir (manipulé par Yves Brunier), dinosaure à la peau orange. Ce dernier vit sur l'île aux enfants, et y apprend la vie parmis ses amis : Julie (qui tient le kiosque à jouets et bonbons), François (l'étudiant à chemise à carreaux), Monsieur Emile (le facteur), Monsieur du Snob, Mademoiselle Futaie, Léonard le Renard, son cousin Hippolyte (qui lui est vert), Mr Travling (le méchant impresario qui ne souhaite qu'une chose : enfermer Casimir afin d'en faire une attraction de foire)... et bien sûr tous les enfants. Les jeunes téléspectateurs suivaient ainsi les aventures quotidiennes de toute cette joyeuse équipe d'amis et réglaient ainsi leurs propres petits soucis.